Jurassic World : Renaissance

Réalisation : Gareth Edwards

Casting : Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Luna Blaise, David Iacono, Audrina Miranda…

Nationalité : Américain 

Genre : Action, science-fiction

Durée : 2h13

Date de sortie : 4 juillet 2025

Bande-annonce

Synopsis

L’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.

Mon avis

Un nouvel opus toujours aussi divertissant !

Inévitablement, je ne pouvais pas passer à côté de ce film et comme toujours, je me suis régalée.

« Nous ne dirigeons pas la Terre. Nous pensons simplement que nous le faisons. »

On ne va pas se mentir, ce qui nous amène voir chaque nouveau film de cette franchise, tient en quelques mots, la nostalgie et le plaisir, parce que lorsque l’on grandit avec la première trilogie, c’est notre cœur qui parle à chaque nouvel opus, même s’ils ne seront jamais à la hauteur, que la surprise n’est plus vraiment au rendez-vous, c’est malgré tout une partie de notre âme d’enfant que l’on retrouve. Alors bien sûr, cette suite directe de la seconde trilogie, mais avec de nouveaux personnages ne fait pas vraiment exception à la règle, nous savons pertinemment dans quoi nous mettons les pieds, du divertissement pur et simple, il ne faut pas s’attendre à autre chose, à une révolution quelconque, mais très honnêtement, ce n’est pas ce qui nous empêche de nous amuser. Nous retrouvons un monde où les dinosaures qui ont été relâchés font maintenant tellement partie de notre quotidien, qu’ils ne surprennent plus, ne font presque plus peur même, un désintérêt qui confine presque à la haine parfois, alors qu’eux n’ont rien demandé à personne et que les principaux responsables, ce sont nous, les humains, humains qui pour certains, ces êtres extraordinaires revêtent un intérêt financier toujours aussi intéressant, peu importe jusqu’où il faut aller. Soyons honnêtes, rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est quelques tours de passe-passe, on retrouve les ingrédients que nous connaissons bien, des clins d’œil que les fans apprécient forcément beaucoup, mais aussi quelques personnages un peu trop clichés, un peu trop caricaturaux, auxquels nous ne croyions pas beaucoup et même si certains éléments paraissent malheureusement un peu gros, on se laisse malgré tout porter par l’ensemble. La réalisation de Gareth Edwards est à mon sens, toujours autant de qualité, j’apprécie beaucoup son travail et ici, il a su respecter un cahier des charges sûrement très conséquent, tout en conservant son style, pour un résultat tout à fait réussi. Visuellement, c’est un opus plus sombre, qui confine presque à l’horreur pendant certains moments, des scènes assez effrayantes, peut-être moins tous publics que ce dont nous pouvions avoir l’habitude, mais qui apportent aussi un ton intéressant et différent, plus adulte en somme, le tout avec des effets spéciaux qui font clairement le job, pour un rendu toujours plus impressionnant, toujours plus gros. En ce qui concerne le scénario, on ne va pas se mentir, il tient sur un timbre poste, je suis bien d’accord avec vous, rien de bien compliqué, rien de bien logique non plus, c’est facile, c’est gros, mais très franchement, je pense que nous n’y allons plus vraiment pour ça. Alors, l’intrigue n’est certes pas très surprenante, en grande partie, cousue de fil blanc, pourtant, on se laisse totalement porter par l’aventure, par ses personnages un peu simplistes, mais qui finissent par nous toucher malgré tout et surtout, par un spectacle qui nous en met toujours plein les yeux, nous faisant partager un pur moment de divertissement, sans aucune prise de tête. Quant au casting, il parvient tout de même à une certaine harmonie, j’ai principalement beaucoup aimé le duo Scarlett Johansson/Jonathan Bailey, même si le rôle de Mahershala Ali a su m’émouvoir également.

En bref : Un film qui possède pour lui toute la nostalgie qu’il nous fait ressentir, parce que c’est une franchise qui continue à parler à notre âme d’enfant, un opus plus sombre, qui contient presque des notes horrifiques, qui nous fera partager un fabuleux spectacle divertissant, bien qu’il ne parvienne pas à nous surprendre dans son intrigue, beaucoup trop simpliste et quelque peu cliché dans ses ingrédients !

8/10