Good Doctor

Réalisation : David Shore

Casting : Freddie Highmore, Nicholas Gonzalez, Antonia Thomas, Beau Garrett, Hill Harper, Richard Schiff, Christina Chang, Paige Spara…

Nationalité : Américain

Statut : En cours

Synopsis

Atteint du syndrome d’Asperger ainsi que de celui du savant, le chirurgien Shaun Murphy, fraîchement diplômé, rejoint un prestigieux hôpital de San José. Livré à lui-même, il éprouve des difficultés à s’intégrer à l’équipe. Mais en mettant son incroyable don au service de ses patients, ce jeune prodige suscite vite de l’admiration chez certains de ses pairs. D’autres, en revanche, n’attendent qu’une erreur de sa part pour le mettre hors course.

Mon avis

Une série médicale originale !

Celle-ci, il était évident que je me devais de la voir, la première saison fut un immense coup de cœur et la seconde, diffusée actuellement, l’est tout autant.

Je suis une véritable inconditionnelle des séries qui se déroulent dans ce milieu, depuis « Urgences », c’est une passion qui ne m’a pas quitté et dès qu’il y en a une nouvelle, je n’y résiste pas. C’était le cas pour celle-là et d’autant plus lorsque j’ai compris qu’elle parvenait à nous offrir autre chose, à se détacher du lot, tout en restant évidemment ancrée dans le sujet. Ici, nous sommes un peu plus proche d’un « Dr House », pour le côté génie incompris, mais c’est tout de même très loin de l’aspect plus drogue et rock’n’roll du personnage. La vraie particularité, c’est d’avoir choisi un héros principal souffrant d’autisme et plus précisément du syndrome Asperger, voilà toute l’originalité et voilà pourquoi, elle est totalement unique en son genre. Il n’est pas facile de traité de ce handicap, longtemps passé sous silence, on ne le comprenait pas, le dénigrait, mais cette fois, il est mis en avant et c’est fait avec une véritable intelligence. On nous montre toutes les facettes qui y sont liées, les bonnes, comme le fait d’être quasiment surdoué dans un domaine, mais aussi les mauvaises, telles que les problèmes relationnels ou obsessionnels. Alors lorsque l’on est médecin, ça peut engendrer des situations compliquées, ce manque d’empathie peut être mal perçu, une franchise extrême peut également être blessante, voire choquante. Parfois, ça donne lieu à des scènes véritablement drôles, cette absence de filtre peut faire rire, mais on se rend compte que c’est aussi une souffrance, tant pour le principal concerné, que pour son entourage. J’ai aussi beaucoup aimé que l’on prenne le temps d’exposer la façon dont ils peuvent réagir dans leurs relations avec les autres. Même s’il leur est difficile de montrer leurs sentiments, on comprend vite qu’ils le font à leur manière et qu’ils sont tout autant capables d’aimer, mais différemment. Le milieu médical est aussi traité autrement ici, peut-être plus pointu que pour d’autres, on voit les éléments avec plus de précision, plus en immersion, comme si nous étions au cœur de son esprit et c’est tout à fait saisissant. Certaines scènes sont d’ailleurs assez bluffantes, on a la sensation d’entrer dans le corps humain, pour détecter ce qui ne va pas, c’est un point de vue extrêmement scientifique, presque factuel et scolaire. Mais la vraie force de ce programme réside dans son casting, Freddie Highmore d’abord qui est exceptionnel, Richard Schiff que je trouve très touchant, Antonia Thomas que j’aime beaucoup et mon petit coup de cœur pour Paige Spara.

En bref : Une série médicale qui sort clairement du lot, qui se veut plus réaliste, moins impressionnante que d’autres, elle est nettement plus touchante, plus émouvante et surtout, incroyablement passionnante !

8 réflexions au sujet de « Good Doctor »

  1. Je suis entièrement d’accord. J’aime normalement pas du tout les séries genre hôpital excepté docteur House pour l’humour. Mais celle-ci j aime beaucoup, je trouve aussi les acteurs excellents et en premier lieu celui qui joue Sean, et j en regarde même les scènes d opération. Je suis d accord avec le fait que les relations sont vraiment bien décrites, et la maniere dont les clichés sont parfois dénoncés (par ex quand le patient est autiste et que Sean explique que ce n est pas une raison pour qu il le comprenne mieux…)après il ne faut pas oublier non plus que tous les autistes ne sont pas forcément surdoués dans un domaine non plus

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