Moonfall

Réalisation : Roland Emmerich

Casting : Halle Berry, Patrick Wilson, John Bradley, Charlie Plummer, Wenwen Yu, Carolina Bartczak, Eme Ikwuakor, Michael Peña…

Nationalité : Chinois, britannique, américain

Genre : Science-fiction, action

Durée : 2h00

Date de sortie : 9 février 2022

Bande-annonce : https://youtu.be/z3LNxIZI1go

Synopsis

Une mystérieuse force a propulsé la Lune hors de son orbite et la précipite vers la Terre. L’impact aura lieu dans quelques semaines, impliquant l’anéantissement de toute vie sur notre planète. Jo Fowler, ancienne astronaute qui travaille pour la Nasa, est convaincue de détenir la solution pour tous nous sauver, mais seules deux personnes la croient, un astronaute qu’elle a connu autrefois, Brian Harper, et un théoricien du complot, K.C. Houseman.

Mon avis

Un pur divertissement spectaculaire !

Voilà un film que j’attendais évidemment avec impatience et sans surprise, avec lequel j’ai passé un bon moment

« Cette planète a subi cinq extinctions, ce sera la sixième. »

Depuis les premiers voyages sur la Lune, les rumeurs sont allés bon train, laissant place à toutes les folies complotistes et autres idées loufoques, que l’on y croit ou non, c’est une base certaine pour ce film, qui en a fait une idée tout à fait prenante. Alors bien sûr, on part très loin dans les hypothèses, mais la vision explorée est finalement particulièrement intéressante et nous fait rentrer dans un imaginaire pour le moins captivant, qui saura nous offrir un univers assez unique. Un univers qui mêle avec brio science-fiction et catastrophes, nous livrant deux facettes qui s’accordent à merveille, sans être pour autant prise de tête, pour rester dans un divertissement pur, qui n’ira effectivement pas beaucoup plus loin dans la réflexion. Il est évident que ce qui est mis en avant n’a pas pour volonté d’être réaliste, mais bien de nous offrir un métrage de science-fiction pure, ce qui est parfaitement le cas, on ne nous demande pas d’y croire, mais de se laisser porter par le monde qui se dessine sous nos yeux. La réalisation de Roland Emmerich ne déçoit clairement pas, moi qui l’apprécie, j’ai retrouvé ce qui me plaisait, alors bien sûr, rien d’intellectuel là-dedans, mais on sait ce que l’on va voir et en cela, c’est une réussite totale. Les effets spéciaux sont évidemment la force principale, que ce soit pour l’aspect catastrophe ou pour celui purement science-fiction, ce sont deux facettes qui prennent merveilleusement vie et qui sauront nous époustoufler, à travers des scènes d’action de folie. En ce qui concerne le scénario, dans la forme, il n’a rien de surprenant, on sait comment ça va tourner, on se doute des clés qui vont être utilisées, elles sont forcément représentatives du genre, mais elles restent tout à fait efficaces. Là où l’intrigue se détache du lot, c’est essentiellement sur le fond, dans ce récit qui prend toute son originalité et qui la développe jusqu’au bout, qui suit ses théories, sans en dévier, nous en livrant toutes les réponses dans les moindres détails, même les plus étonnants. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, j’ai adoré le rôle de Patrick Wilson, mais sûrement encore plus celui de John Bradley et évidemment, Halle Berry y est totalement à la hauteur.

En bref : Un film qui manie catastrophe, avec une belle touche de science-fiction, mêlant deux genres spectaculaires, pour encore plus de divertissement, nous offrant un univers tout particulièrement prenant, qui se détache par son originalité, même si les ficelles peuvent être classiques, le récit lui, parvient à nous prendre dans ses filets, sans jamais lâcher notre attention !

7/10

5 réflexions au sujet de « Moonfall »

  1. Ravi de lire ici un avis aussi enthousiaste. Malgré tous les défauts, on se prend à aimer l’extrême naïveté de cette Apocalypse selon Emmerich, on aime se laisser conduire par la bêtise de ses protagonistes, se laisser abrutir par les théoriciens fumeux. Mieux vaut en rire et, j’avoue, j’ai parfois bien ri de cette fin du monde visuellement jouissive.
    Mais ce qui me dérange néanmoins, c’est l’admiration que porte le scénario à ces hurluberlus de la science que représente KC dans le film. Dans les années 90, on en rirait. Mais a l’heure des réseaux sociaux, de la montée de ce genre d’idées farfelues et obscurantistes dans le débat public, j’ai moins le cœur à rire. Emmerich a visiblement gardé son âme de gamin qui ne se rend visiblement pas compte de ce qu’il valide sous son discours un brin populo. Et si Emmerich rimait avec Kubrick, ça se saurait depuis longtemps.

    Aimé par 1 personne

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