28 ans plus Tard

Réalisation : Danny Boyle

Casting : Aaron Taylor-Johnson, Jodie Comer, Alfie Williams, Ralph Fiennes, Jack O’Connell, Erin Kellyman, Edvin Ryding, Angus Angus Neill…

Nationalité : Britannique 

Genre : Épouvante-horreur

Durée : 1h55

Date de sortie : 18 juin 2025

Bande-annonce

Synopsis

Cela fait près de trente ans que le Virus de la Fureur s’est échappé d’un laboratoire d’armement biologique. Alors qu’un confinement très strict a été mis en place, certains ont trouvé le moyen de survivre parmi les personnes infectées. C’est ainsi qu’une communauté de rescapés s’est réfugiée sur une petite île seulement reliée au continent par une route, placée sous haute protection.

Mon avis

Un nouvel opus aussi intimiste que percutant !

Sans surprise, c’était une immense attente pour moi et j’avoue en être sortie complètement bluffée.

« Souviens-toi que nous devons mourir. »

C’est une saga culte, des films qui ont véritablement marqué l’histoire du cinéma de genre, une épidémie de zombies certes, mais même à l’époque, c’était très loin des clichés habituels, alors autant d’années après, il fallait réussir à être à la hauteur, ce qui à mon sens, est parfaitement le cas, conservant toute l’authenticité de ses prédécesseurs et toute leur originalité. Près de trente après, l’épidémie a été conscrite à l’Angleterre, un pays devenu une zone de quarantaine, dont personne ne peut sortir, ceux voulant y entrer étant condamnés à y rester, alors, les survivants ont dû s’en sortir seuls, apprenant à vivre avec les infectés, se construisant autant que faire se peut, un quotidien le plus normal possible, ils ont continué à vivre, à faire des enfants et à grandir avec cette épée de Damoclès toujours présente. Mais comme depuis le premier opus, la force de cette franchise, c’est de parvenir à y insuffler de l’humanité, au cœur d’un univers qui en est quasiment dépourvu, de ce fait, c’est un film presque intimiste, là où l’on peut s’attendre à un blockbuster sans saveur, nous avons presque l’impression d’un reportage, d’un témoignage à échelle humaine et c’est ce qui fait que nous sommes immédiatement pris aux tripes. D’autant plus ici, par le prisme de cet enfant, lui qui a toujours vécu dans cet univers, lui qui n’a connu que ce monde, coupé de tout, derrière les murs de son village, il sait que le danger l’attend, qu’il faut se battre pour survivre, mais face à cette réalité, son âme d’enfant se révolte, il ne peut se résoudre au pire et c’est son parcours à lui que nous suivrons le cœur au bord des lèvres. La réalisation de Danny Boyle est une fois de plus extraordinaire, toujours dans l’innovation, il a su se renouveler, son œil artistique s’alliant à la modernité de notre technologie, il nous offre un travail d’une immersion saisissante, comme si nous étions partie prenante de l’action, c’est aussi palpitant, que malaisant. Visuellement, c’est absolument bluffant, à la fois très sombre, incontestablement gore durant certains passages et d’un réalisme assez effrayant, c’est à mon sens, pour cette raison qu’il est si percutant, tout paraît si vrai, toujours à échelle humaine, que l’on y croit et je dois dire qu’il est impossible d’en sortir vraiment indemne, c’est un film qui marque profondément. En ce qui concerne le scénario, il conserve toujours cette volonté de faire autrement, loin des clichés habituels d’une épidémie de zombies, ce ne sont pas forcément les personnages principaux, ils ne sont que le prétexte à plus, à quelque chose de plus universel, de plus intimiste. Ainsi, c’est un récit bien plus confidentiel, une quête de vérité, une quête d’identité, dans un monde où il est bien difficile de grandir, c’est le parcours d’un enfant face au pire, au plus insupportable, la perte, le deuil, dans cet univers où la mort est partout, une aventure prenante, rythmée d’une de maître et d’une émotion rare dans un tel genre. Quant au casting, il est absolument magistral, Aaron Taylor-Johnson y est absolument parfait, Jodie Comer est incroyable de complexité, j’ai adoré le rôle de Ralph Fiennes et mention spéciale pour la performance exceptionnelle d’Alfie Williams.

En bref : Un film parfaitement à la hauteur de ses prédécesseurs, qui est parvenu à conserver toute son authenticité, toute son originalité, loin des clichés habituels, des blockbusters attendus, c’est un récit plus intimiste, véritablement à échelle humaine, qui laisse place aux émotions, plutôt qu’à une surenchère classique, extrêmement réaliste, il sera des plus marquant dans ses scènes les plus gores, mais aussi dans celles plus symboliques, parvenant à nous toucher en plein cœur dans les messages qu’il fait passer !

9/10

13 réflexions au sujet de « 28 ans plus Tard »

  1. J’avais adoré le premier, beaucoup moins le suivant, et j’ai sans doute eu tort de faire l’impasse sur celui-ci. C’est pourtant l’équipe initiale qui est à la manœuvre (Boyle/Garland) mais je ‘e n’était pas d’humeur de pandémie. Tu m’as donné envie de voir tout de même, ce sera en vidéo.

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