Les Orphelins

Réalisation : Olivier Schneider

Casting : Alban Lenoir, Dali Benssalah, Sonia Faidi, Suzanne Clément, Anouk Grinberg, Naidra Ayadi, Romain Levi, Jean Kinsella…

Nationalité : Français 

Genre : Action

Durée : 1h35

Date de sortie : 20 août 2025

Bande-annonce

Synopsis

Gab et Driss, amis d’enfance brouillés depuis leur départ de l’orphelinat, mènent des vies opposées, l’un est flic, l’autre fixeur pour des voyous. Lorsque leur premier amour meurt dans un accident suspect, sa fille Leïla, 17 ans, s’empare de l’arme de Gab et se lance sur la piste d’une puissante entreprise prête à tout pour étouffer l’affaire.

Mon avis

Un film d’action pleinement réussi !

Je ne pouvais clairement pas passer à côté et très sincèrement, je me suis absolument éclatée en sa compagnie.

« On est une famille. »

C’est dans un pur buddy movie, genre assez rare dans le cinéma français, que nous allons plonger, il fallait oser le faire, le pari est totalement réussi, c’est bien par son duo, que ça fonctionne aussi bien, que l’on se prend autant au jeu, des amis d’enfance, orphelins ayant grandi ensemble, la vie les a séparé et le destin va les réunir suite à un drame. Les jalons sont posés, prêts pour un divertissement exceptionnel, nous savons à quoi nous attendre bien sûr, pourtant, tout est tellement fluide, tout sonne tellement vrai, que l’on se laisse complètement porter, c’est aussi drôle, que riche d’action et surtout, malgré des apparences quelque peu légères, il y a du fond derrière. Évidemment, on ne va pas se mentir, ce n’est pas un film d’auteur pour autant, mais les sujets sont néanmoins d’actualité, avec notamment ces accidents de la route sous influence de drogues, qui brisent des vies, le deuil qui peut s’en suivre, c’est une situation dramatique, qui se produit encore bien trop souvent. Mais plus important encore dans ce film, c’est l’esprit de famille, celle que l’on se choisit, parce que lorsque l’on est orphelin, les liens sont plus nécessaires que jamais, il faut tout reconstruire, trouver de nouvelles marques, pouvoir compter sur d’autres figures, tout en faisant un deuil presque impossible et je dois dire qu’il est assez rare d’aborder un tel sujet, même si c’est au second plan, on sent toute la sensibilité qui se cache derrière. La réalisation d’Olivier Schneider est un petit bijou, il a pris le risque de s’attaquer à un genre peu vu chez nous et il le fait avec beaucoup de talent, autant que de réussite, c’est aussi moderne, que traditionnel dans le style. Visuellement, c’est un pur régal, tout y est, le cadre, extrêmement lumineux, un petit côté vacances, qui vient se confronter à la dure réalité du drame, le tout, avec des scènes d’action d’une très grande qualité, des combats parfaitement chorégraphiés, des courses-poursuites, des fusillades, un véritable spectacle de tous les instants. En ce qui concerne le scénario, il reste assez simple, bien sûr, les éléments nous sont partagés sans grande complexité, nous savons tout à fait où nous mettons les pieds et c’est parfaitement assumé. Pour autant, malgré un côté prévisible, l’intrigue fonctionne admirablement bien, nous sommes totalement pris au jeu, embarqués dans des scènes d’action explosives, autant que dans un duo qui saura nous faire rire, mais aussi nous émouvoir, parce que leur histoire est profondément touchante et qu’elle saura parler à chacun d’entre nous. Quant au casting, c’est justement là, sa plus grande force, c’est évidemment le duo Alban Lenoir/Dali Benssalah qui brille par son excellence, mais la jeune Sonia Faidi vient compléter à merveille leur alchimie.

En bref : Un film qui aura pleinement réussi son pari du buddy movie à la française, qui parviendra à en garder tous les codes, le tout, avec un humour parfaitement ciselé, sans jamais être omniprésent, laissant place également aux émotions, parce que derrière des scènes d’action extraordinaires, un spectacle purement divertissement, il y a bien plus et c’est en partie pour cette humanité, que l’ensemble saura nous embarquer avec autant d’efficacité !

8/10

2 réflexions au sujet de « Les Orphelins »

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