Firestarter

Réalisation : Keith Thomas

Casting : Zac Efron, Ryan Kiera Armstrong, Sydney Lemmon, Michael Greyeyes, Gloria Reuben, Kurtwood Smith, John Beasley, Tina Jung…

Nationalité : Américain

Genre : Thriller, Fantastique

Durée : 1h34

Date de sortie : 1er juin 2022

Bande-annonce : https://youtu.be/VlYHWfkFzrI

Synopsis

Depuis plus de dix ans, Andy et Vicky sont constamment entre deux déménagements pour échapper à une agence fédérale obscure qui cherche à capturer leur fille Charlie. En effet, celle-ci dispose d’une faculté extraordinaire de pyrokinésie dont l’agence aimerait se servir pour créer une arme de destruction massive…

Mon avis

Un film qui manque clairement d’ambitions !

J’étais tout particulièrement intrigué, il me tentait beaucoup et même si j’ai passé un bon moment, il n’est malheureusement pas sans défaut.

« Je ne pourrais jamais avoir peur de toi. »

Ce qui ressort nettement de ce métrage, c’est son univers, au potentiel extraordinaire, qui nous fascine dès les premières minutes, mais c’est aussi principalement là, que le bât blesse, parce qu’il manque clairement d’approfondissement. Malheureusement, nous restons très en surface, alors qu’il recelait de multiples possibilités, de pistes à aborder, c’est terriblement survolé, sans que l’on entre véritablement dans les détails, on nous livre les faits tels quels, sans les expliquer ou même, sans en développer plus amplement les conséquences. Et c’est tellement dommage, il y avait pourtant de quoi faire, ces expériences pour donner des pouvoirs aux hommes pouvaient se montrer si impactantes, faisant ressortir le bon, comme le mauvais de chacun, mais on se contente de finalement très peu, nous montrant qu’une petite facette de ce qui aurait été possible. En réalité, l’environnement qui se dessine est déjà si passionnant, que l’on s’attendait inévitablement à en savoir plus, c’est donc la frustration qui prédomine, lorsque l’on se rend compte du gâchis qui en été fait et qui nous laisse un goût bien amer de regrets. La réalisation de Keith Thomas n’est pas mauvaise en soi, bien au contraire, il a su mettre en place cet univers très obscur, très sombre, presque horrifique même, avec une vraie intensité et l’on s’y immerge avec plaisir. Visuellement, c’est réussi, les effets spéciaux sont de qualité, les scènes sont pour le moins percutantes, mais là encore, nous aurions pu aller plus loin, il y a cette sensation que l’on a eu peur de faire trop gore peut-être, pourtant, ça aurait pu ajouter plus de gravité et plus de réalisme même. En ce qui concerne le scénario, c’est inévitablement le point noir de ce métrage, alors que les bases étaient clairement établies, on a comme l’impression d’une certaine timidité, de n’avoir pas osé faire plus, faire mieux, de rester sur des acquis et de ne jamais avoir prétendu à mieux. Malgré un intérêt certain, on en vient à le perdre en cours de route, c’est redondant, sans véritable surprise, on s’attendait à tellement mieux, que c’est la déception qui prime, parce qu’au fond de nous, on ne peut s’empêcher de penser à toutes les possibilités qui existaient. Quant au casting, il est au rendez-vous, Zac Efron est étonnant de crédibilité, la jeune Ryan Kiera Armstrong est absolument bluffante et j’ai beaucoup aimé le rôle de Sydney Lemmon.

En bref : Un film qui avait un potentiel extraordinaire, qui nous livrait les bases d’un univers passionnant, aux multiples possibilités, mais qui nous donnaient peut-être trop d’attentes, parce qu’il ne va jamais plus loin, qu’il ne s’aventure pas au-delà de ce qu’il nous laisse entrevoir, un manque d’approfondissement et d’engagement, qui nous laisse un goût amer, même s’il se laisse tout de même regarder !

6/10

8 réflexions au sujet de « Firestarter »

  1. Je passe mon tour. Dès que j’ai vu la bande-annonce, j’ai senti la catastrophe arriver. Je n’ai pas encore lu « Charlie » mais ayant dévoré une quinzaine de romans de Stephen King, j’ai compris que cette adaptation faisait un magnifique hors sujet. Zack Efron dans la peau d’un père de famille tout droit sorti de l’imagination du King ? Jamais de la vie. Il affectionne les personnages masculins torturés, qui ont du vécu … L’acteur est trop lisse pour ce rôle. On a aussi l’impression qu’il ne se passe rien et les effets spéciaux sont mal fichus. Franchement, on dirait un téléfilm de M6.

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